Approche-toi , écoute-moi gamin,
je vais te raconter l'histoire de l'.
Au début il n'y avait rien, au début c'était bien,
la avançait, il n'y avait pas de .

Puis l' a débarqué avec ses gros souliers,
des coups de pieds dans la gueule pour se faire respecter,
des à sens unique il s'est mis à tracer.
Les flèches dans la plaine se sont multipliées.

Et tous les se sont vus maîtrisés,
en 2 temps 3 mouvements l'histoire était pliée.
Ce n'est pas demain la veille qu'on fera marche arrière,
on a même commencé à le désert.

Il faut que tu respires, et ça ce n'est rien de le dire.
Tu ne vas pas mourir de rire et ce n'est pas rien de le dire.

D'ici quelques années on aura bouffé la
et tes petits-enfants ils n'auront plus qu'un en plein milieu du front.
Ils te demanderont pourquoi toi tu en as 2,
tu passeras pour un con.

Ils te diront comment tu as pu laisser faire ça,
tu auras beau te défendre, leur expliquer tout bas:
"ce n'est pas ma faute à moi, c'est la faute aux ".

Mais il n'y aura plus personne pour te laver les .
Tu leur raconteras l'époque où tu pouvais manger des dans l'herbe allongé dans les ,
il y avait des partout dans la forêt,
au début du printemps, les revenaient.

Il faut que tu respires, et ça ce n'est rien de le dire.
Tu ne vas pas mourir de rire, et ce n'est pas rien de le dire.

Il faut que tu respires,
c'est demain que tout empire.
Tu ne vas pas mourir de rire,
et ce n'est pas rien de le dire.

Le pire dans cette histoire c'est qu'on est des ,
quelque part , ici bien incapables
de regarder les sans se sentir coupable
à moitié défroqués, 100% misérables.

Alors voilà petit, l'histoire de l',
ce n'est pas joli joli, et je ne connais pas la fin.
Tu n'es pas né dans un mais plutôt dans un trou
qu'on remplit tous les jours comme une fosse à purin.

Il faut que tu respires...