On
c'était fin juin,
on
, serré la main,
un pour tous et tous pour un, et puis chacun
son train.
On avait tous aussi peur,
on
, la main sur le coeur, qu'on se reverrait avant dix ans,
on
et maintenant, de temps en temps on s'invite,
même si souvent on s'évite.
On se dit "bien sûr je m'en souviens", mais on se rappelle de moins en moins.
Ça
amers, on sait bien qu'on ne peut rien y faire.
C'est la vie, c'est la vie, c'est la vie qui nous change et qui dérange
toutes nos grandes idées sur tout.
C'est la vie, c'est la vie, c'est la vie qui décide, qui nous file des
ridesau coin des yeux et du coeur.
A quoi ça sert d'aller contre, on perd son temps,
et quand on regarde nos montres, tout à coup on comprend.
Il y en a qui des enfants,
il y en a d'autres qui "j'attends".
On a tous aimé les femmes, on s'est tous trouvé du charme,
on est tous devenus quelqu'un, dans son quartier ou plus loin.
Bien sûr, on de vue, mais on n'appelle pas ça perdu.
On de tous les noms, on dans les bras,
on dire "non", on "oui" quand il ne fallait pas.
Ça ne nous a pas empêchés de continuer à s'aimer.
Pour la vie, pour la vie, pour la vie qui nous change et qui dérange
toutes nos petites idées sur tout.
Pour la vie, pour la vie, pour la vie qui décide, qui nous file des rides
au coin des yeux et du coeur.
Pas besoin de
faire semblant, ça ne sert à rien:
chaque jour qui passe on apprend qu'on peut jouer sans être comédien.
A quoi ça sert d'aller contre, ça ne sert à rien:
chaque jour qui passe on apprend qu'on suit tous le même chemin.